Le régime paléo, ou "alimentation des chasseurs-cueilleurs", propose de revenir aux bases : consommer des aliments non transformés, similaires à ceux que nos ancêtres préhistoriques auraient mangés. Cela inclut :
En revanche, les produits transformés, les céréales, les produits laitiers et le sucre raffiné sont exclus.
Entre 2009 et 2013, le nombre de recherches sur Google pour « alimentation paléo » a été multiplié par 50. Cette popularité témoigne d'un intérêt croissant pour les régimes ancestraux, mais aussi d'une certaine confusion. Comme le souligne Julien Venesson, beaucoup ignorent ce qu'impliquement véritablement ce régime et pourquoi il pourrait être bénéfique.
L'un des points clés du régime paléo est son impact positif sur le métabolisme. En éliminant les aliments transformés et en privilégiant les sources naturelles d'énergie, le corps fonctionne plus efficacement. Cela se traduit par :
Le retour à des aliments bruts réduit les risques associés aux maladies modernes comme :
De plus, ce régime favorise une meilleure digestion, grâce à l'absence de substances irritantes comme le gluten ou les additifs alimentaires.
Avant d'adopter ce mode de vie, il est essentiel de comprendre qu'il ne s'agit pas d'un simple régime mais d'une philosophie alimentaire. Le paléo n'est pas figé : il peut être adapté aux besoins individuels. Par exemple, certaines versions incluent des produits laitiers fermentés pour ceux qui les tolèrent bien.
Julien Venesson insiste également sur l'importance de distinguer les vérités des idées reçues. Ce n'est pas un retour littéral à l'âge de pierre, mais une démarche éclairée pour améliorer sa santé grâce à des choix alimentaires fondés sur la science.
Le régime paléo ne convient pas uniquement aux sportifs ou aux amateurs de fitness.